Rome

Un voyage au cœur de la Rome antique, renaissante et baroque et une visite des principaux monuments ainsi que du Vatican.

    Parenté :
  1. Europe
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  3. Rome

Introduction

Un voyage au cœur de Rome, ville qui a dominé toute la Méditerranée, y compris Carthage, nous a permis d'en cerner certains faits caractéristiques. Le plus important d'entre eux est sans doute le mélange constant entre les époques : les bâtiments récents côtoient les antiques qui ont largement inspiré ceux de la Renaissance, celle-ci évoluant naturellement en baroque puis rococo, dans une continuité logique. Nous les présenterons ici chronologiquement, à savoir séparés en trois parties :

Bonne visite !

Période antique

Le Panthéon [carte]

Construit il y a plus de 2000 ans, il est selon Stendhal le monument le plus parfait de cette époque. Le panthéon, dont le nom signifie « à tous les dieux » est composé d'une immense salle circulaire à laquelle on accède par un pronaos qui comporte une immense porte de bronze, entourée de 16 colonnes monolithiques à chapiteaux corinthiens et un fronton sous lequel il est écrit « M Agrippa L F COS tertium fecit ». Le plafond de ce pronaos était fait de plaques de bronze qui furent fondues pour créer le baldaquin de la Basilique Saint-Pierre de Rome par Urbain VII, un Barberini. On dit depuis « Quod non fecerint barbari, Barberini fecunt ».

Dans la salle circulaire sont aménagées des niches qui contenaient les statues des dieux. Ces niches sont décorées de frontons circulaires et triangulaires, en alternance, soutenus par des colonnes monolithiques cannelées à chapiteaux corinthiens. Cette salle contient une gigantesque coupole de 43 mètres de haut et autant de diamètre (qui a inspiré Bramante pour Saint-Pierre de Rome) dont l'œil mesure 9 mètres de diamètre ! Elle fut construite en béton (à base de chaux et de différents granulats), sans doute sur un support en bois enlevé par la suite. La lourde voûte est allégée par 140 caissons qui y sont creusés. Le sol est en marbre d'origine. Ce temple, transformé en l'église Sainte-Marie-des-Martyrs, abrite depuis une mosaïque chrétienne.

Ce bâtiment contient deux célèbres tombeaux :

[Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Rome - Le Panthéon : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Rome - Le Panthéon : l'arrière. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Rome - Le Panthéon : l'arrière. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Rome - Le Panthéon : l'arrière. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Rome - Le Panthéon : détail d'une frise. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Rome - Le Panthéon : les colonnes. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Rome - Le Panthéon : le porche. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Rome - Le Panthéon : le porche : détail d'un chapiteau. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Rome - Le Panthéon : les lourdes portes de bronze. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Rome - Le Panthéon : la coupole et son œil. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Rome - Le Panthéon : le sarcophage de Raphaël. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Rome - Le Panthéon : l'obélisque.

Le Forum [carte]

Cette immense place, qui contenait une dizaine de temples, est traversée par la Via Sacra qui mène au Capitole. Elle est située en contrebas du Palatin, où l'empereur Auguste avait fait bâtir une villa, dont ne restent que les arbres et quelques ruines. Cette villa avait une vue sur le forum et a donné le mot « palais ». Le forum fut abandonné après les invasions barbares puis appelé le « champ des vaches ». La terre et les débris ont peu à peu recouvert le sol et une partie des bâtiments. Les éléments du forum encore visibles sont :

La Curie

Ce bâtiment, restauré en 1930, est fait de briques fines qui étaient recouvertes de marbre. La voûte est constituée de briques juxtaposées, qui forment un arc de cercle, dite à la romaine. Elle était relativement élevée pour une meilleure répartition du poids.
Les sénateurs (parfois jusqu'à 900 !) s'y réunissaient quotidiennement et procédaient à un ou plusieurs sacrifices avant d'entamer les débats sur les décisions importantes pour la Cité (guerre ou paix...). Les sénateurs les plus âgés parlaient en premier puis les autres votaient pour la meilleure idée. Le vote se faisait avec les pieds.

Les colonnes du temple de Saturne.

Il s'agit de colonnes monolithiques, éclairées de nuit.

La Porte de Septime Sévère

C'est un arc de triomphe sous lequel passait l'empereur victorieux à la fin de la conquête d'une région. On disait qu'il était protégé des dieux à l'instant où il la franchissait. La voûte de cette porte contient des caissons à rosaces.

Les Rostres

Le mot rostres désigne l'éperon des navires de guerre antiques. Les murs de la périphérie de ce monument en étaient décorés.

La colonne de Phocas

Cette colonne isolée se dresse sur la place. C'est l'élément le plus récent du forum, érigé vers l'an 600.

Le Capitole

Succédant à l'ancien temple de Jupiter, la mairie de Rome, aussi appelée « machine à écrire » - vu sa forme - par les romains, l'occupe actuellement.

[Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Rome - La mairie.

Les basiliques

Les basiliques romaines avaient des fonctions commerciales et judiciaires. C'étaient de vastes halles couvertes où l'on rendait la justice et où se côtoyaient marchands divers et changeurs de monnaie.

Le temple d'Antonin le pieux

Les colonnes de ce temple supportent une architrave sur laquelle il est écrit « À la divine Faustine et au divin Antonin ». Ce temple païen fut transformé en église longtemps après son abandon. La porte de l'église fut donc placée sur plusieurs mètres de terre. Les fouilles ont ensuite refait baisser le niveau du sol, ce qui justifie l'altitude actuelle de la porte (voir photo). Les profondes entailles sur les colonnes, faites par les cordes lors de leur mise en place, témoignent de la masse impressionnante de ces monolithes. Ce seraient les marins du port voisin d'Ostie qui auraient participé à leur redressement, possédant la force et le matériel nécessaire.

Le temple de Vesta

Ce temple circulaire contenait un feu qui ne devait jamais s'éteindre. De jeunes filles en étaient chargées : les vestales. Elles étaient recrutées à l'âge de six à dix ans pour une période de trente ans. Elles devaient respecter leur vœu de chasteté sous peine d'être enterrées vivantes. C'est ce qui serait arrivé à Rhéa Silvia, mère de Romulus et Remus, après sa rencontre avec le dieu Mars. La maison des Vestales est située à proximité. Il n'en reste plus que des bassins et des morceaux de colonnes qui soutenaient des statues des Vestales.

Le temple des Dioscures

Ce temple est donc dédié à Castor et Pollux. Ces dieux frères y seraient apparus après une victoire romaine sur les latins. Il ne reste de ce temple que trois colonnes surmontées d'un morceau de frise.

La Basilique de Maxence et Constantin

Ces rivaux ont construit la basilique au IVe siècle. Ses dimensions étaient monumentales : près de 100 m sur 65 m. La structure en briques était recouverte de marbre, volé par la suite pour d'autres constructions. Les « petites » nefs latérales montrent de beaux exemples de voûtes romaines. La statue de 12 m de Constantin qu'abritait la basilique a disparu.

[Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Rome - Le forum : vue générale avec le Capitole en arrière plan. [Cliquez pour agrandir : 128 Kio] Rome - Le forum : la curie. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Rome - Le forum : le temple de Saturne de nuit. [Cliquez pour agrandir : 126 Kio] Rome - Le forum : l'arc de Septime Sévère. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Rome - Le forum : la colonne de Phocas. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Rome - Le forum : le temple d'Antonin. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Rome - Le forum : la maison des Vestales. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Rome - Le forum : les colonnes du temple des Dioscures. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Rome - Le forum : la basilique de Constantin. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Rome - Le forum : statue de de Jules César.

L'Arc de triomphe de Titus

Titus, fils de Vespasien, a fait construire cette porte à une seule arche au Ie siècle. Sous l'arcade à caissons à rosaces se trouve une frise, témoin unique d'une procession triomphante. Celle-ci célèbre la victoire de Titus sur la révolte juive de 70, comme l'indique le chandelier à sept branches. L'autre frise nous présente allégorie de la victoire et une mise en abîme amusante : Titus passant sous l'arc que nous avons sous les yeux !

[Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Rome - L'arc de Titus : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Rome - L'arc de Titus : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 114 Kio] Rome - L'arc de Titus : détail. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Rome - L'arc de Titus : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Rome - L'arc de Titus : détail.

L'Arc de triomphe de Constantin

Celui-ci comporte trois arches, la grande pour laisser passer les chars et les deux petites pour les piétons.

[Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Rome - L'arc de Constantin : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Rome - L'arc de Constantin : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Rome - L'arc de Constantin : détail. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Rome - L'arc de Constantin : détail.

Le Colisée

Le nom de ce très célèbre cirque vient de la présence en ce lieu, pendant l'antiquité, d'un colosse : c'était une statue de Néron de 30 mètres de haut ! Cette statue fut ensuite remplacée par un palais puis par le cirque actuel par Vespasien et son fils Titus.

La construction a commencé vers l'an 71 et s'est achevée en 80. Le cirque mesure par endroits 50 mètres de haut. Ce double amphithéâtre est formé par 80 arcades et trois étages qui abritaient jusqu'à 70 000 personnes ! Il était muni de différentes entrées, gratuites, pour les citoyens, sénateurs, esclaves... Lors de son inauguration, les jeux ont duré 100 jours, pendant lesquels 5000 bêtes sauvages furent tuées ! Pendant les jeux, lorsque des gladiateurs se battaient entre eux ou contre des fauves, les marins d'Ostie pouvaient tirer une immense toile au-dessus de la foule pour la protéger du soleil ou de la pluie.

[Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Rome - Le Colisée : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Rome - Le Colisée : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 96 Kio] Rome - Le Colisée : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Rome - Le Colisée : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Rome - Le Colisée : l'extérieur : plaque aux martyrs. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Rome - Le Colisée : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Rome - Le Colisée : l'extérieur. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Rome - Le Colisée : l'extérieur.

La piste du cirque est détruite et laisse voir les coulisses : dans ces couloirs étaient retenus les tigres affamés. On les faisait monter sur la piste grâce à un système d'ascenseurs et de trappes.

[Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Rome - Le Colisée : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 126 Kio] Rome - Le Colisée : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Rome - Le Colisée : l'intérieur. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Rome - Le Colisée : l'intérieur.

Les catacombes

Le mot « catacombes » vient du grec « kata » : vers le bas, du gaulois « kumba » : vallonnement et du romain « tumba » : tombe. La plupart des romains se faisaient incinérer. Leurs cendres reposaient dans des tombeaux exposés sur le bord de certaines routes (comme la Via Apia) et leurs épitaphes interpellaient les passants. L'inhumation est issue d'une tradition orientale que les Juifs de Rome auraient reprise. Les Chrétiens en ont fait de même en se mettant à enterrer les morts dans l'espérance de la Résurrection pour laquelle le corps devait être conservé.

Les catacombes de Saint-Callixte datent donc des débuts du Christianisme (vers l'an 160) et furent utilisées jusqu'au IVe siècle. Les chrétiens s'y réunissaient parfois pour célébrer l'Eucharistie, mais pas en période de persécutions, car les catacombes étaient des lieux publics et fréquentés, peu adaptés à une activité clandestine ! On peut voir des graffitis datant des VIe siècle et VIIe siècle, qui sont en fait des prières. Au IXe siècle, certaines tombes furent ouvertes pour y récupérer les reliques des premiers chrétiens, saints ou martyrs. Leurs ossements furent mis dans des églises, comme Sainte-Marie-des-Martyrs. Les catacombes furent ensuite oubliées. Elles ont été redécouvertes récemment, fouillées et restaurées par les archéologues du Vatican. Les ossements des zones visitables ont été déplacés sur ordre du Vatican dans les années 1990.

Elles sont creusées au Sud de la ville où le sol est fait de tuf. À l'intérieur sont creusées des niches de la taille d'un sarcophage, dans les parois. La méthode était simple : on creusait 30 ou 40 m de galerie puis les niches sur les côtés. On enterrait les morts, recouverts de chaux vive pour éviter les épidémies. Les niches étaient fermées par des plaques de marbre avec des épitaphes, des fresques et des symboles chrétiens. Quand toutes les niches étaient utilisées, on creusait le sol de la galerie et puis de nouvelles niches. Les tombes les plus élevées sont donc les plus anciennes. Dans les murs étaient creusés de petits trous dans lesquels on posait des lampes à huile.

Quelques chiffres

Symboles chrétiens utilisés

Lexique des catacombes

Éléments remarquables

Autres éléments

La colonne de Marc-Aurèle [carte]

Cette colonne datant de la fin du IIe siècle mesure une trentaine de mètres de haut. Elle commémore la victoire de l'empereur sur les Germains. La statue en bronze à son sommet représente Saint Paul. Elle a été commandée par le pape Sixte V en 1589.

[Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Rome - La colonne de Marc-Aurèle : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Rome - La colonne de Marc-Aurèle : détail. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Rome - La colonne de Marc-Aurèle : la statue de Saint Paul.

Le théâtre de Marcellus [carte]

Il fut construit assez tardivement car le théâtre était le seul lieu non-contrôlé par un magistrat, donc potentiellement dangereux pour le pouvoir en place. Commencé par César et achevé par Auguste qui l'a dédié à son neveu Marcellus, son architecture a inspiré le Colisée. Le palais des Arcini fut ensuite construit par-dessus.

[Cliquez pour agrandir : 21 Kio] Rome - Différentes vues du théâtre de Marcellus.

Petits temples [carte]

Non loin du théâtre de Marcellus, dans le quartier marchand par où transitaient toutes les denrées provenant du Tibre, se trouvent deux petits temples :

[Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Rome - Le temple d'Hercule. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Rome - Le temple de Portunus.

Le mausolée d'Hadrien [carte]

C'est une véritable forteresse, construite en dix ans, à partir de l'an 130. Hadrien a décidé de cette construction destinée à recueillir l'urne qui contiendrait ses cendres. Elle abrite aussi celles de ses successeurs. Le bâtiment était décoré par un quadrige et des cyprès qui ont disparu au IIIe siècle, lors de la transformation de l'édifice en forteresse.

Lors de l'épidémie de peste de 590, une procession vit apparaître l'archange Gabriel rangeant son épée, signalant ainsi la fin de la peste. Ce château est alors devenu une basilique et a servi d'appartements au Pape. Un passage secret le relierait au Vatican... Il est ensuite devenu une prison puis un musée.

Son nom actuel, château Saint-Ange vient du pont qui mène à lui où sont placées des statues d'anges, réalisées par les élèves du Bernin. Ces anges portent les instruments de la passion du Christ (fouet, couronne d'épines, colonne, clous, croix, dés...).

[Cliquez pour agrandir : 62 Kio] Rome - Le château Saint-Ange : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 57 Kio] Rome - Le château Saint-Ange : la façade et le pont. [Cliquez pour agrandir : 60 Kio] Rome - Le château Saint-Ange : la façade et le pont. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Rome - Le château Saint-Ange : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Rome - Le château Saint-Ange : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 52 Kio] Rome - Le château Saint-Ange : le pont : ange portant la Croix. [Cliquez pour agrandir : 51 Kio] Rome - Le château Saint-Ange : le pont : ange portant les clous. [Cliquez pour agrandir : 53 Kio] Rome - Le château Saint-Ange : le pont : ange portant le linceul.

Rome renaissante et baroque

Les basiliques majeures

L'Église, depuis le Pape Boniface VIII, reconnaît quatre basiliques majeures, qui sont toutes à Rome. S'y rendre permet, dans certaines conditions, d'obtenir l'indulgence plénière.

La basilique Sainte-Marie-Majeure [carte]

La basilique fut construite en ce lieu en 358, à la suite de l'apparition en songe de la Vierge Marie au pape saint Libère. L'édifice, immense avec ses 92 m de long, comporte encore des colonnes ioniques et des mosaïques du Ve siècle. Il fut profondément remanié à la Renaissance et à l'époque baroque. Le campanile, du XIVe siècle, mesure 75 m de haut. La façade du XVIIIe siècle.

[Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le clocher : détail. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le narthex. [Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le narthex. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le narthex.

À l'intérieur se trouve un immense baldaquin, qui surplombe la crypte de la Nativité. La relique qui s'y trouve contiendrait du bois du Saint-Berceau. La chapelle Pauline contient le tombeau de Pauline Bonaparte, la sœur de Napoléon.

[Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la nef. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 124 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le plafond. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : l'entrée. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : vitrail. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la croisée du transept. [Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la coupole. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : l'abside. [Cliquez pour agrandir : 154 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le baldaquin. [Cliquez pour agrandir : 137 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le baldaquin. [Cliquez pour agrandir : 130 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : l'abside. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la relique du Saint-Berceau. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la statue du bienheureux pape Pie IX. [Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : la statue du bienheureux pape Pie IX. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le ciborium de la chapelle Sixtine. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : chapelle. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : statue de la Vierge Marie, Reine de la Paix. [Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : statue de la Vierge Marie, Reine de la . [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : dallage. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Rome - La basilique Sainte-Marie-Majeure : dallage.

Sur la place Sainte-Marie-Majeure se trouve une colonne surmontée d'une statue de la Vierge à l'Enfant.

[Cliquez pour agrandir : 67 Kio] Rome - La place Sainte-Marie-Majeure : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 45 Kio] Rome - La place Sainte-Marie-Majeure : la colonne. [Cliquez pour agrandir : 41 Kio] Rome - La place Sainte-Marie-Majeure : la colonne : la statue de la Vierge à l'Enfant.

La basilique Saint-Jean-de-Latran [carte]

Il s'agit de la cathédrale de Rome et de la plus ancienne église d'Occident. Elle fut construite à partir de l'an 320 et consacrée en l'an 324.

L'édifice fut totalement reconstruit aux Xe et XIVe siècles. L'édifice actuel, dont la nef mesure 130 m de long, est une reconstruction du XVIIe siècle et sa façade date de 1734. Le baldaquin est gothique et date du XIVe siècle.

[Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : la façade Est. [Cliquez pour agrandir : 88 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : la façade Est. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : la façade Nord. [Cliquez pour agrandir : 132 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : la nef. [Cliquez pour agrandir : 147 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : la voûte de la nef. [Cliquez pour agrandir : 136 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : la croisée du transept et le baldaquin. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : voûte peinte de la façade Nord. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : voûte peinte de la façade Nord. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : voûte peinte de la façade Nord. [Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : voûte peinte de la façade Nord. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Rome - La basilique Saint-Jean-de-Latran : dallage de la façade Nord.

Sur la place Saint-Jean-de-Latran se trouvent une obélisque ainsi que le palais du Latran, résidence des papes du IVe siècle jusqu'en 1309.

[Cliquez pour agrandir : 72 Kio] Rome - La place Saint-Jean-de-Latran : le palais du Latran, la basilique et l'obélisque. [Cliquez pour agrandir : 59 Kio] Rome - La place Saint-Jean-de-Latran : l'obélisque. [Cliquez pour agrandir : 105 Kio] Rome - La place Saint-Jean-de-Latran : le palais du Latran : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Rome - La place Saint-Jean-de-Latran : bâtiment. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Rome - La place Saint-Jean-de-Latran : bâtiment. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Rome - La place Saint-Jean-de-Latran : bâtiment.

La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs

Cette basilique du XVIe siècle est construite sur le lieu de la tombe de Saint Paul, qui se trouve en dehors du mur construit par l'empereur Aurélien, d'où son nom. Elle est immense et comporte un grand atrium.

[Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 49 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : porte latérale. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 75 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le cloître. [Cliquez pour agrandir : 77 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le cloître : fresque. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le cloître : statue de Saint Paul.

Un premier édifice fut construit par Constantin et consacré en l'an 324. Cet édifice, plusieurs fois modifié et saccagé, fut brûlé lors d'un incendie en 1823. Il n'en reste que le chœur. La nef, qui mesure 132 × 65 m, date du XIXe siècle et comporte 80 colonnes monolithiques et un magnifique plafond à caissons. Le transept compte plusieurs chapelles. Parmi les curiosités de l'église, la plus remarquable est la frise de mosaïques représentant tous les papes.

[Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le transept. [Cliquez pour agrandir : 64 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : la nef : colonnade. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : la nef : la voûte. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : la nef : la voûte. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : la nef : la voûte. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : la nef : blason. [Cliquez pour agrandir : 133 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : la nef : la voûte. [Cliquez pour agrandir : 106 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : la nef : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : la nef : mosaïque représentant le pape Benoît XVI. [Cliquez pour agrandir : 131 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le transept : la voûte. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le transept. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : dallage. [Cliquez pour agrandir : 94 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : chapelle. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le transept : autel. [Cliquez pour agrandir : 100 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : vitrail de marbre.

À l'emplacement actuel du chœur, il est possible d'admirer le mur de l'abside de l'édifice primitif du IVe siècle. Juste à-côté se trouve le sarcophage contenant le corps de Saint-Paul ainsi qu'une chaîne qui aurait retenu l'apôtre prisonnier avant son exécution. De part et d'autre du chœur se trouvent les statues de Saint Pierre et Saint Paul.

[Cliquez pour agrandir : 92 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 123 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le chœur : la voûte. [Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le chœur : la voûte : le Christ. [Cliquez pour agrandir : 70 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le chœur : statue de Saint Paul. [Cliquez pour agrandir : 63 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le chœur : statue de Saint Pierre. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le chœur : l'édifice primitif. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le chœur : sarcophage de Saint Paul. [Cliquez pour agrandir : 40 Kio] Rome - La basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs : le chœur : chaîne de Saint Paul.

La basilique Saint Pierre [carte]

Elle est construite à l'emplacement du cirque de Caligula et Néron qui est le lieu du martyre de Saint Pierre. Dans l'Antiquité, le Vatican était une plaine sauvage. Le blason du Vatican est composé des symboles suivants :

Le Vatican est un État, créé en 1929 et compte environ 830 habitants permanents, soit bien moins que le nombre de touristes et de pélerins qu'il accueille chaque jour. Sa superficie est de 0,44 km².

Le Pape paraît à une petite fenêtre tous les dimanches et à la fenêtre centrale de la façade de la basilique pour les grandes occasions comme Pâques.

Les 110 gardes suisses sont vraiment suisses ! En effet, l'armée suisse est réputée comme la plus fidèle d'Europe. Les gardes sont donc membres d'une famille suisse depuis plusieurs générations, agés de 19 à 30 ans et célibataires (sauf les officiers) et doivent mesurer au moins 1,74 m. Contrairement à une rumeur tenace, leur costume, jeune-orangé, bleu et rouge, n'a pas été dessiné par Michel-Ange mais en 1914 par Jules Repond qui s'est inspiré de fresques de Raphaël. La Garde fut créée en 1506 par Jules II. Les gardes s'engagent pour 26 mois minimum, le 6 mai, en mémoire des 147 gardes morts en 1527 en défendant Clément VII face aux troupes de Charles Quint.

[Cliquez pour agrandir : 120 Kio] Vatican - La place Saint-Pierre : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 86 Kio] Vatican - La place Saint-Pierre : l'alignement parfait des colonnes des bras. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Vatican - La basilique Saint-Pierre : la façade. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Vatican - La basilique Saint-Pierre : la porte sainte. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Vatican - La basilique Saint-Pierre : le baldaquin et la chaire de Saint Pierre. [Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Vatican - La basilique Saint-Pierre : la coupole. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Vatican - La basilique Saint-Pierre : détail de la coupole. [Cliquez pour agrandir : 68 Kio] Vatican - La basilique Saint-Pierre : l'extérieur de la coupole. [Cliquez pour agrandir : 127 Kio] Vatican - Les musées du Vatican vus depuis le haut de la basilique.

Les musées du Vatican [carte]

Le Vatican possède onze musées, ce qui représente cinq galeries et 1400 salles !

La chapelle sixtine

Son célèbre plafond, réalisé par Michel-Ange a nécessité quatre ans de travail. Il représente des scènes de la Genèse : les créations du Soleil, de la Lune, d'Adam et Ève, la séparation des eaux et de la terre, des ténèbres et de la lumière, le péché originel, l'expulsion du paradis, le sacrifice et l'ivresse de Noé...

La paroi du Jugement Dernier compte 391 personnages. Le Christ est représenté au centre. Il juge et a le bras levé pour le châtiment. Marie est assise à côté de Lui. Son visage à un air adouci et effrayé. Sur la partie gauche, donc à la droite du Christ, les élus, appelés par les anges, montent. De l'autre côté, les damnés descendent inexorablement.

La chapelle est un musée : elle ne sert que lors de l'élection du Pape par les cardinaux. La tradition veut que pendant ces élections, une fumée monte tous les soirs dans le ciel. Si elle est noire, c'est qu'aucune décision n'a encore été prise. Une fumée blanche, en revanche, annonce que le nouveau pape est élu.

Le musée de Pio-Clementino

Les œuvres les plus importantes du musée de Pio-Clementino sont :

La Pinacothèque

Les œuvres principales qui y sont conservées sont :

Les églises

Église des quatre fontaines [carte]

La façade de cette église est de style baroque. L'intérieur, décoré par Boromini, possède une forme ovale et une coupole à caissons de formes différentes, qui donnent une impression de mouvement. La forme de certains caissons, qui ressemblent à des alvéoles d'abeilles, montre que l'inspiration provient de la nature. On peut voir de bas en haut un fronton triangulaire, des caissons contenant des fleurs puis un autre fronton, circulaire cette fois et enfin la coupole avec ses caissons hexagonaux, octogonaux et en forme de croix. Cette succession donne l'effet de mouvement en attirant progressivement le regard vers le haut. Les motifs utilisés sont ceux de la Renaissance (coquille triple). Le bâtiment se prolonge par un cloître rectangulaire. La pierre utilisée est très blanche, comme pour inspirer un « dépouillement riche » et une impression de modernité.

[Cliquez pour agrandir : 79 Kio] Rome - L'église des quatre fontaines : l'intérieur, par Boromini. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Rome - L'église des quatre fontaines : le cloître.

Basilique Saint-Pierre-aux-liens [carte]

Cette église recueille les chaînes de Saint Pierre, utilisées lors de ses arrestations à Jérusalem et à Rome. Une peinture raconte comment un ange l'a fait sortir de la prison de Jérusalem en endormant les gardes. La nef est entourée par 20 colonnes doriques.

C'est dans cette église qu'est conservée la statue de Moïse de Michel-Ange. Cette statue mesure 5 m de haut et 3,60 m de large. Moïse est représenté avec des cornes, suite à une erreur dans la traduction de la Bible, censées être des rayons de lumière. La partie droite de Moïse reflète la paix, après avoir reçu les Tables de la Loi tandis que la partie gauche montre sa colère contre le peuple qui vient de construire le veau d'or.

[Cliquez pour agrandir : 118 Kio] Rome - L'église Saint-Pierre-aux-liens : la statue de Moïse par Michel Ange.

Église Saint-Clément [carte]

Cette église fut construite sur une plus ancienne, du IVe siècle, elle-même construite sur une ancienne maison romaine. Le sol date du XIIIe siècle et le plafond du XVIIe siècle. Détruite en 1084 par les Normands, les colonnes sont toutes différentes car prises sur différents temples romains : certaines sont lisses, d'autres cannelées mais ont toutes le même chapiteau. Au-dessus de l'autel se trouve un syborium. Cet élément ressemble à un temple grec, à fronton triangulaire et symbolise la puissance de Dieu, rappelant la nuée, comme une protection.

Le plafond est richement décoré de feuilles d'or. L'abside contient une mosaïque d'or. Elle représente l'arbre de vie de la Genèse, source du péché originel commis par Adam et Ève. L'arbre est ici remplacé par la Croix : d'elle partent des feuilles à volutes où se posent les oiseaux. La Croix prend racine dans une source où viennent s'abreuver des cerfs. Elle contient aussi 12 colombes. Elle est donc le symbole de la vie, le Christ rachetant nos fautes par elle pour nous rendre la vie. Sous cette mosaïque, une double frise représente Jésus et ses 12 apôtres.
L'église se prolonge par un atrium avec une fontaine. Les colonnes de cet atrium sont elles-aussi toutes différentes.

[Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Rome - L'église Saint-Clément : l'abside. [Cliquez pour agrandir : 83 Kio] Rome - L'église Saint-Clément : l'atrium.

Église Sainte-Marie-de-l'âme [carte]

Sa façade contient des pilastres et frontons circulaire et triangulaires. On y voir aussi une rosace et trois corniches, toutes différentes. C'est l'église des Allemands de Rome.

Église de Jésus [carte]

Cette église, construite pour les Jésuites au XVIe siècle est la première église baroque de l'histoire. Son architecture est caractéristique de la Contre-Réforme et elles s'est propagée dans le monde entier.

Toutes ces richesses peuvent paraître choquantes, Jésus s'étant fait pauvre. Cependant, les artistes de l'époque affirmaient à juste titre que « rien n'est trop beau pour Dieu ». Ce tombeau Lui est d'ailleurs dédié par l'inscription « Ad majorem Dei gloriam », devise de la Compagnie de Jésus.

[Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Rome - L'église de Jésus : la façade. [Cliquez pour agrandir : 109 Kio] Rome - L'église de Jésus : le plafond. [Cliquez pour agrandir : 160 Kio] Rome - L'église de Jésus : le tombeau de Saint Ignace de Loyola.

Église et place Saint-Ignace [carte]

La façade de l'église Saint-Ignace ressemble beaucoup à celle de l'église de Jésus, à l'exception du double fronton qui n'existe pas. La monotonie de la façade est cassée par une frise brisée, à décrochements.

L'intérieur de l'église se distingue par la grande fresque en trompe-l'œil qui couvre tout le plafond. On y voit la lumière rayonner sur les quatre continents. La coupole est elle-aussi en trompe l'œil : de l'entrée, la lanterne paraît en être au centre mais du fond de l'église, on voit que la coupole n'est qu'une image plate et que la lanterne est elle-aussi peinte et très loin du centre de ce disque.

Sur la place Saint-Ignace se trouve également une sorte de théâtre, réalisé par Raguzzini. Ce théâtre est muni de coulisses et a une façade arrondie, creusée vers l'intérieur.

[Cliquez pour agrandir : 91 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la façade. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la nef et le chœur. [Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la voûte de la nef. [Cliquez pour agrandir : 102 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la voûte de la nef. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : le transept Nord. [Cliquez pour agrandir : 115 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : le transept Sud. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la voûte du chœur. [Cliquez pour agrandir : 110 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : une chapelle. [Cliquez pour agrandir : 85 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : une chapelle. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la nef et l'entrée. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la coupole en trompe-l'œil. [Cliquez pour agrandir : 119 Kio] Rome - L'église Saint-Ignace : la coupole et la croisée du transept.

Église Saint-Louis-des-Français [carte]

Cette église, construite par le futur Pape Clément VII de 1518 à 1589, abrite trois tableaux de Caravage. Ces tableaux datent de l'époque baroque. Ils sont donc caractérisés par une excellente maîtrise de la lumière et du clair-obscur :

La chapelle Saint-Louis fut réalisée entre 1644 et 1680 par une femme peintre, Plautilla Bricci. Le tabernacle en bronze porte les statues des quatre évangélistes.

L'église Saint-Louis-des-Français est l'une des cinq attribuées aux Français, avec Saint-Yves-des-Bretons, Saint-Claude-des-Bourguignons, Saint-Nicolas-des-Lorrains et l'église de la Trinité-des-Monts.

[Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : la façade. [Cliquez pour agrandir : 80 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 65 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : la façade : détail. [Cliquez pour agrandir : 129 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : la nef. [Cliquez pour agrandir : 112 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : la chapelle de Saint-Louis. [Cliquez pour agrandir : 108 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : chapelle. [Cliquez pour agrandir : 107 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : l'entrée et l'orgue. [Cliquez pour agrandir : 116 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : le chœur. [Cliquez pour agrandir : 122 Kio] Rome - L'église Saint-Louis-des-Français : la voûte du chœur.

Église Sainte-Marie-de-la-Paix [carte]

Sa façade date de 1657. Elle témoigne d'un jeu artistique mettant en œuvre un ensemble de lignes concaves et convexes. Ces lignes donnent un relief à la façade accompagné d'un mouvement avant-arrière et gauche-droite. Le double fronton est à décrochements. Deux petits clochetons sont disposés de chaque côté de la façade. La tradition veut que les jeunes mariés viennent y demander la « paix des ménages ».

L'église Sainte-Agnès [carte]

Devant cette église, réalisée par Boromini à l'endroit du martyre de Sainte Agnès, sur l'actuelle place Navone se trouve la fontaine des quatre fleuves du Bernin.

L'église de la Trinité-des-Monts [carte]

Cette église, devant laquelle se trouve une obélisque, est située en haut d'un immense escalier et domine la place d'Espagne. Elle est très proche géographiquement de la Villa Médicis et appartient à l'État français.

Sa façade date de 1495. L'église est celle d'un couvent et possède donc un cloître. Ce sont les Frères et Sœurs des Fraternités Monastiques de Jérusalem qui y vivent.

[Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Rome - L'église de la Trinité-des-Monts.

En contrebas des escaliers s'étend la place d'Espagne. On peut y remarquer la colonne de l'Immaculée Conception, érigée en 1854 par le pape Pie IX, ainsi que la fontaine Barcaccia, réalisée en 1629 par Pietro Bernini et son fils, le célèbre artiste Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin.

[Cliquez pour agrandir : 42 Kio] Rome - La place d'Espagne : la colonne de l'Immaculée Conception. [Cliquez pour agrandir : 113 Kio] Rome - La place d'Espagne : la fontaine Barcaccia. [Cliquez pour agrandir : 101 Kio] Rome - La place d'Espagne : la fontaine Barcaccia.

La place Navone [carte]

Elle est construite à l'emplacement de l'ancien stade de Domitien. C'est pourquoi elle a cette forme si caractéristique. Outre la fontaine de Neptune, on peut remarquer la fontaine des quatre fleuves et l'église Sainte-Agnès.

La fontaine des quatre fleuves

Réalisée par le Bernin, adversaire de Boromini, elle soutient l'obélisque de Domitien. Les quatre personnages représentés sont des allégories des fleuves des quatre continents :

[Cliquez pour agrandir : 27 Kio] Rome - La fontaine des 4 fleuves du Bernin. [Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Rome - L'église Sainte Agnès par Boromini.

Les palais

Palais de la Chancellerie [carte]

Il a appartenu à Napoléon. Le rez-de-chaussée est l'étage « ignoble », donc peu décoré. Ses fenêtres sont condamnées par d'épaisses grilles. Le premier étage, au contraire est l'étage « noble ». Sa façade est donc richement décorée et ses fenêtres finement travaillées. Il contient une église et une cour intérieure à arcades. La statue de Giodorno Burno représente ce martyr de la pensée libre, condamné au bûcher pour avoir placé la raison et la connaissance comme but suprême de l'Homme. Ce palais est le premier et le plus grand de ceux de la Renaissance. Fini en 1513, ses proportions sont calculées sur le nombre d'or.

Le palais Farnese [carte]

On peut admirer ses piliers à consoles doubles et sa frise à fleurs d'iris. Ce bâtiment est l'ambassade de France, depuis 1635 et jusqu'à 2035. Sa construction a duré de 1515 à 1550. Au premier étage, l'alternance des frontons surbaissés et circulaires crée un rythme.

Le palais Spada [carte]

On visite sa cour intérieure. On peut y voir des statues des dieux gréco-romains ainsi qu'une frise avec les combats des Centaures. Sous les corniches, le métope est décoré. On voit aussi des frestons sur sa façade. Un superbe trompe l'œil architectural de Boromini nous trompe sur la distance à laquelle se trouve un personnage au fond d'une allée de colonnes.

[Cliquez pour agrandir : 111 Kio] Rome - Le palais de la Chancellerie. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Rome - La cour intérieure du palais de la Chancellerie. [Cliquez pour agrandir : 89 Kio] Rome - L'ambassade de France. [Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Rome - Le palais Spada. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Rome - Le trompe l'œil de Michel Ange du palais Spada.

L'université de la Sagesse [carte]

Cette institution contient dix siècles d'archives. C'est Boromini qui en a conçu la chapelle. Il travaille dans le creux, le vide, l'absence (voûte à caissons...). La lanterne sur la coupole donne de la lumière. Les symboles utilisés sur la coupole sont les flammes qui montent vers la sagesse. Le sommet de la couronne ressemble à une couronne, comme si ce bâtiment était le trône de la Sagesse.

La villa Borgese [carte]

Cette villa, construite pour le cardinal Borgese, amateur d'art, au XVIIe siècle, est entourée par le plus grand parc de Rome. L'astronaute Mike Collins est né dans un appartement proche de ce lieu. Les tableaux les plus remarquables sont ceux de :

Et les sculptures :

La fontaine de Trevi

Elle commandée en 1732 par le Pape Clément XII et réalisée par Niccolò Salvi puis par Niccolo Pannini et finie en 1762, elle est surmontée des armes du Vatican.

Il est d'usage d'y jeter une pièce en lui tournant le dos, pour porter bonheur ou par souhait de revenir à Rome.

[Cliquez pour agrandir : 121 Kio] Rome - La fontaine de Trevi : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Rome - La fontaine de Trevi : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 97 Kio] Rome - La fontaine de Trevi : vue générale. [Cliquez pour agrandir : 99 Kio] Rome - La fontaine de Trevi : détail. [Cliquez pour agrandir : 117 Kio] Rome - La fontaine de Trevi : détail. [Cliquez pour agrandir : 104 Kio] Rome - La fontaine de Trevi : détail. [Cliquez pour agrandir : 78 Kio] Rome - La fontaine de Trevi, de nuit.

Biographies

Biographie de Michel-Ange

Artiste italien né 25 février 1475 à Caprese (Toscane) ; décédé 8 février 1564 à Rome.

De son vrai nom Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, il a pratiqué la peinture, la sculpture, la poésie et l'architecture. Il a réalisé plusieurs chefs-d'œuvre, comme sa statue de David, à Florence, la Pieta de la Basilique Saint-Pierre, le Moïse de l'église Saint-Pierre-aux-Liens ou encore le plafond de la chapelle Sixtine, tous trois à Rome.

Biographie de Saint Ignace de Loyola

Fondateur de la Compagnie de Jésus né 15 décembre 1491 à Azpeitia ; décédé 21 juillet 1556 à Rome.

Ignace est le dernier d'une famille de 13 enfants. Leur mère décède lorsqu'il a trois ans. Il devient page à la cour et commence une vie mondaine, à la fois musicien, séducteur et soldat. Cependant, cette vie le laisse insatisfait. En 1521, il est blessé à la bataille de Pampelune : sa jambe est fracturée par un boulet de canon et il manque de mourir.

C'est pendant sa convalescence chez lui qu'il connaîtra sa première conversion, grâce notamment à la lecture de La vie du Christ et de La vie des saints. Ces lectures seront décisives pour lui. Dès lors, il consigne par écrit les états d'esprit que lui procure la lecture des œuvres de Dieu. Ces écrits, étonnamment modernes, le rapprochent des pionniers de la psychologie. Après sa conversion, il se rend au monastère de Montserrat, en Catalogne puis, avec la bénédiction du Pape Adrien VI, en Terre-Sainte. Il suit des études de théologie à Paris pendant dix ans puis fonde l'ordre des Jésuites à Rome, avec la bénédiction du Pape Paul III. Il est canonisé en 1622, en même temps que François-Xavier et Thérèse d'Ávila.

Période contemporaine

Les transports

Les trains

La gare de Rome s'appelle Termini. Elle est desservie par le métro et reliée par bus aux deux aéroports.

[Cliquez pour agrandir : 95 Kio] Rome - Eurostar italien en gare de Roma Termini. [Cliquez pour agrandir : 73 Kio] Rome - Train en gare de Roma Termini. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Rome - Train en gare de Roma Termini. [Cliquez pour agrandir : 76 Kio] Rome - Train en gare de Roma Termini. [Cliquez pour agrandir : 90 Kio] Rome - Train en gare de Roma Termini. [Cliquez pour agrandir : 84 Kio] Rome - Train en gare de Roma Termini. [Cliquez pour agrandir : 93 Kio] Rome - Train en gare de Roma Termini. [Cliquez pour agrandir : 87 Kio] Rome - Train en gare de Roma Termini. [Cliquez pour agrandir : 82 Kio] Rome - Train en gare de Roma Termini.

Le métro

Rome dispose de deux lignes de métro, parfois souterrain, parfois aérien.

[Cliquez pour agrandir : 98 Kio] Rome - Le métro. [Cliquez pour agrandir : 81 Kio] Rome - Le métro. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Rome - Le métro. [Cliquez pour agrandir : 74 Kio] Rome - Le métro.

Le tramway

La ville possède également un tramway.

[Cliquez pour agrandir : 132 Kio] Rome - Tramway. [Cliquez pour agrandir : 71 Kio] Rome - Tramway.

Recettes

Recette des pâtes

Une recette de pâtes à l'italienne, pour 500 g de pâtes, soit quatre personnes.

Sauce :

Pâtes :

Enfin...

Préparation des boulettes de viande

Lasagnes et canelone

Préparation commune :

Puis pour les lasagnes :

Note : certains rajoutent une petite boîte de petits pois - carottes dans la garniture.

Puis pour les canelone :


Cette page en français a été créée par Peter à partir de notes de voyage, 18 mars 2004 et modifiée pour la dernière fois 25 août 2020. Son avancement est noté 3/3.